Originaire du territoire de Masisi, dans le Nord-Kivu, Édouard Mwangachuchu, président du CNDP est accusé de « trahison » et « d’association de malfaiteurs ». Il est aux arrêts à Kinshasa et doit comparaître devant la Haute cour militaire.
Selon la presse kinoise, mardi 28 février, une cache d’armes est découverte à Masisi dans une propriété d’Édouard Mwangachuchu Hizi, élu du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) ancienne milice armée du Nord-Kivu muée en 2009 en parti politique.
Lourdes charges
Le député se trouvait dans la capitale au moment des faits. Il a été appréhendé par les services de sécurité et aussitôt présenté devant la Haute cour militaire. Les charges sont lourdes : « trahison », « atteinte à la sûreté de l’État », « participation à un mouvement insurrectionnel », « association de malfaiteurs » et « incitation à commettre des actes contraires à la discipline ».
Patron de la société minière de Bisunzu, l’homme a plusieurs fois été accusé par ses adversaires politiques d’entretenir une milice privée, qui serait responsable de l’insécurité dans le Masisi, son fief électoral. C’est une force locale d’autodéfense qui a découvert les armes. Selon eux l’arsenal serait destiné au M23.
Le député nie fermement
En 2019 déjà, le député a été accusé de soutenir les rebelles. Une fois de plus, il nie fermement toutes les charges qui pèsent contre lui et ses proches parlent d’un complot organisé.
RFI