S’il existe encore des couches sociales démunies à soutenir dans le Bénin profond, le cœur n’étreint point le Greffier en Chef du Tribunal de Première Instance de Cotonou, Me Seidou Abou. La célébration de la fête de l’excellence à Atchoukpa (Ouémé) le week-end dernier doublé de son assistance à la réhabilitation des salles de classe du centre d’éducation des aveugles de Djanglanmey ( Mono) en est une illustration patente.Au menu de cette fête ce samedi 22 octobre 2016, plus de 150 élèves méritants ont été gratifiés de kits scolaires par Me Seidou Abou qui offre 10 paquets de tôle pour la reprise des toitures du centre d’éducation des aveugles de Djanglanmey.
Me Seidou Abou a encore fait parler de lui. Le Greffier en chef du Tribunal de Première Instance de Cotonou, Me Seidou Abou est allé, les bras chargés de kits scolaires (par l’entremise de l’Ong Solidarité, Partage et Amour (SPA) de El Hadj Ayouba), doper le moral aux écoliers et élèves de l’arrondissement d’Atchoukpa dans la commune d’Avrankou et ceux du centre d’éducation des aveugles de Djanglanmey dans la commune de Grand-Popo. Cette fois-ci dans un élan du guerrier qui ouvre deux fronts de bataille, Seidou Abou est allé en guerre contre la pauvreté qui assaille les couches sociales défavorisées. Epris d’audace d’une générosité sans frontière et sans distinction de race et d’ethnie, il n’a de cesse de parcourir les villages et hameaux du Bénin à la quête de qui aurait besoin de son coup de main.
Seidou Abou et l’Ong SPA promettent l’excellence en milieu scolaire à Atchoukpa
La pauvreté n’est pas une fatalité, a déclaré le Greffier en Chef, Séidou Abou, ce samedi 22 octobre 2016 à Atchoukpa. Ainsi s’engage-t-il à relever le défi aux côtés des parents d’élèves des établissements publics et privés du Bénin. La localité d’Atchoukpa reste le point de départ d’une guerre sans merci contre le faible niveau des apprenants et du tout nouveau fléau social, la cybercriminalité, a –t-il laissé entendre. Une bassesse à laquelle se livrent les enfants qui refusent d’apprendre et meurent à l’appât du gain facile. Pour Me Séidou Abou, l’arme du combat reste la promotion de l’excellence, le soutien et le maintien des enfants à l’école même si les parents sont sans moyen. A en croire ses propos, l’excellence a un prix et nécessite du combat et de la persévérance. C’est pourquoi, il a choisi la localité d’Atchoukpa qui a connu la victoire du roi Béhanzin contre la domination étrangère pour célébrer l’excellence au regard des résultats élogieux qu’elle enregistre depuis des années.Dans son élan de générosité qu’on lui connait, il a gratifié les 10 premiers de chaque classe du CI au CM1 de tous les établissements du complexe scolaire d’Atchoupkpa de même que les 10 premiers de la 6è en 1ère du collège d’enseignement général de cet arrondissement et les 5 premiers au CEP, au BEPC et au BAC. Le prix reçu par chacun de ces élèves est un sac contenant des cahiers, des stylos, des crayons, du vrai dessinateur, des livres et des traceurs. Au demeurant les premiers au Cep, au Bepc et au Bac ont été surpris par le Greffier en Chef qui octroie à chacun d’eux une enveloppe de 100.000FCFA et une enveloppe de 50.000FCFA pour les 4 autres lauréats. Toute chose qui suscite de l’émotion et la gaité dans le cœur et le visage rayonnant de joie.
Un geste affable et sympathique apprécié par les autorités politico-administratives et le corps des enseignants de la localité. Très émus, ils complimentent sans cesse le donateur. Selon le chef de l’arrondissement d’Atchoukpa, Louis Dègbogbahoun, cet événement est inoubliable et stimule non seulement les récipiendaires mais incite parents et enseignants à mieux s’investir dans l’éducation de la couche juvénile de la localité et de tout le Bénin.
Dans son allocution, le secrétaire général de l’Ong SPA, Mapolin Houessou rappelle aux acteurs de l’éducation, qu’en dépit du manque de moyen à Atchoukpa, « chaque enfant qu’on enseigne dans ce village est un homme qu’on gagne». Au directeur du Ceg d’Atchoukpa, Machoud Mohamed Alao, de remercier le généreux donateur d’avoir bien compris que « nul n’est heureux tout seul », comme l’a si bien dit Raoul Follereau. Il le rassure de ce que ses conseils et ceux des autorités ne sont pas tombés dans les oreilles de sourd. Il a promis de veiller de concert avec ses pairs et enseignants pour que les enfants fassent un bon usage des présents.
Seidou Abou réhabilite les salles de cours du centre des aveugles de Djanglanmey.
Les aveugles et les déficients visuels du centre SILOE de Djanglanmey ne sont pas du reste dans la distribution de don du Greffier en Chef le week-end écoulé. Ils ont coupé leur part du gâteau dans les mains de celui qu’il convient d’appeler le ‘’Papa Bonheur des enfants’’, Me Seidou Abou. Il a poursuivi son périple de remise de don dans la matinée du dimanche 23 octobre 2016, pour voler au secours des aveugles du centre SILOE de Djanglanmey. Ici, c’était une surprise car personne ne s’attendait à son arrivée. Il est allé tenir sa promesse lors de son premier passage où il avait donné une enveloppe de 500.000FCFA pour prendre entièrement en charge la scolarité de ces aveugles. Ce dimanche, les aveugles du centre SILOE de Djanglanmey ont reçu Me Séidou Abou qui leur offre également une enveloppe de 500.000FCFA pour rénover la toiture des salles de cours du centre. Pour Me Seidou Abou, il urge de secourir ces enfants, qui en dépit de leur handicap, décident d’aller à l’école et d’apprendre un métier. Il est du devoir de tous de contribuer à leur éducation dans la mesure où certains parmi eux n’ont plus de parents ou du moins que les parents ne viennent plus les voir. Il a promis revenir de temps en temps leur porter des aides, s’occuper de la santé de ces aveugles et leur offrir des moustiquaires imprégnées.
La représentante des aveugles, Inès Lokossou a adressé ses gratitudes au donateur et a beaucoup prié pour sa bénédiction et sa protection. Emue par ce geste de générosité la directrice du centre, la sœur Sylvie Kakpo n’a pu retenir le sourire et un visage rayonnant de joie. Elle a présenté ses gratitudes au donateur et espère que cet acte ne soit la dernière pour un centre crée depuis le 3 janvier 1983 et qui ne dispose pas de revenu et ne vit que des aides. Elle lance un vibrant appel aux personnes de bonne volonté à emboiter le pas au Me Seidou Abou.