Au Bénin, le prix du pain a connu une hausse depuis lundi dernier. Des boulangers aux revendeurs jusqu’aux consommateurs, le prix de cette denrée alimentaire a augmenté. Face à cet état de chose, le gouvernement, à travers son ministre de l’industrie et du commerce a réagi à travers un communiqué. Selon la ministre, << le prix du pain reste à 125Fcfa, pas un franc de plus >>
Madame Alimatou Shadiya Assouman, la ministre de l’industrie et du commerce du Bénin a constaté que « les boulangers ont commencé à modifier les textes en instituant un contrat tacite entre les femmes distributrices et eux-mêmes. Ce contrat leur permettait de faire une majoration sur le prix aux distributrices, et donc, au lieu de céder le pain à 112 FCfa conformément à l’arrêté, ils le cèdent à 90 FCfa voire 80 FCfa.» elle estime qu’il s’agit là d’un contrat tacite entre les deux camps et que l’État ne peut pas y intervenir. « l’Etat n’intervient pas puisqu’il a déjà réglementé la distribution du pain à 112 FCfa la cession et 125 FCfa au consommateur », a-t-elle expliqué.
Pour ce qui est du gouvernement, « il est hors de question que le prix au consommateur soit au-delà de 125 FCfa puisqu’il y a une subvention aujourd’hui dans la chaîne de production. La farine de blé étant subventionnée, il faut que le pain reste à 125 FCfa. Cette subvention est encore là. Le prix du pain reste à 125 FCfa, pas un franc de plus et les équipes du ministère de l’Industrie et du commerce sont déployées au niveau de toutes les villes pour faire respecter ce prix. Effectivement, il y a eu une réorganisation en interne de ce secteur à travers leurs différentes faitières qui a fait qu’ils ont réorganisé, mais en concédant une partie de leur marge. Mais ils ne peuvent pas unilatéralement dire je reprends ma marge. Effectivement, il faut un dialogue avec toutes ces chaînes », fait savoir l’autorité ministérielle.
Les promoteurs de boulangerie qui ne respecteront pas ce prix feront donc face à la rigueur de la loi, selon le gouvernement.
F.K