Une vingtaine de morts calcinés et des rescapés transférés au Cnhu-Hkm de Cotonou, suite à l’accident de la circulation survenu ce dimanche 29 janvier 2023 à Dassa-Zoumé à 200 km au nord de Cotonou, après la collision entre deux véhicules de transport.
Le bus de transport de la compagnie Baobab Express a quitté Parakou pour Cotonou à 12 heures 31, raconte un survivant. Il est rentré en collision avec un camion gros porteur occasionnant un incendie à Dassa non loin du commissariat de police et en face du village SOS d’enfants. A sa sortie du bus, un survivant précise qu’il sonnait exactement 15heures 35 minutes.
Un témoin du drame à Dassa-Zoumé raconte avoir entendu une détonation et s’est demandé quel véhicule a eu son pneu éclaté?. « …Le pneu du bus a éclaté et il est allé percuter un titan qui venait du sens opposé », raconte-t-il. Il ajoute que le camion transportait de l’orange et avait à son bord un chauffeur, un apprenti… ».
« Nous avons entendu premièrement une détonation, puis une seconde détonation après la collision avec le camion. Après la collision entre le bus et le camion, une fumée épaisse a envahi le bus », raconte le survivant du drame qui informe avoir occupé le siège 36. Les portières du véhicule étaient tous bloquées. C’est alors que accroupis plusieurs passagers se sont portés vers la portière arrière en la forçant pour sortir.
Selon le lavageur G.R. témoin du drame, la vitre côté non chauffeur du bus s’est cassée suite à la collision avec le titan et a projeté la convoyeuse du bus qui est tombée. Des témoins ont aussitôt porté secours à la convoyeuse du bus. De même qu’au chauffeur. Ils ont ensuite réussi à casser la portière arrière, ce qui a permis à plusieurs passagers de sortir du bus. Une quinzaine dont une dame et des enfants, dit-il. « Nous avons versé du savon et de l’eau sur les autres passagers restés à l’intérieur du bus », raconte le témoin selon qui l’intensité du feu les a empêchés de porter secours aux autres passagers du bus. Des riverains ont aussitôt accouru et ont porté secours aux passagers. A l’aide de véhicule privée et de motos, des blessés sortis du bus ont été conduits au Centre hospitalier départemental de Dassa. L’un des survivants affirme avoir pris un autre taxi pour rallier Bohicon puis Allada, sa destination. N’ayant eu aucune égratignure et n’étant pas blessé. Il remercie la population de Dassa pour son assistance.
Selon le témoin interrogé par Golfe Télévision qui a dépêché une équipe sur les lieux du drame lundi, l’accident est survenu aux environs de 16 heures. Ce n’est que vers 18 heures que des sapeurs pompiers, en provenance de Savalou, sont venus, dit-il. Et ceux de Dassa? Des rumeurs font croire qu’ils n’auraient pas d’eau. “Des gens disent qu’ils les ont appelés mais ils auraient dit qu’ils n’ont pas d’eau”, raconte le témoin, Monsieur Guy R, lavageur non loin des lieux du drame. « C’est de l’intox », rétorque une autre source, selon laquelle l’enquête révèlera tout sur le drame.
Le feu a tout consumé presque avant l’arrivée des sapeurs pompiers de Savalou autour de 18 heures, selon le témoin, interrogé par Golfe Télévision.
Dans un communiqué, la Direction Générale de Baobab Express informe qu’il y avait à bord du bus 40 passagers dont la convoyeuse et le chauffeur. 22 personnes sont morts calcinés sur le champ. Le reste a été évacué dans un premier temps à l’hôpital de zone de Dassa et ensuite transféré au Cnhu de Cotonou. Et selon le ministre de la santé, 23 rescapés ont été pris en charge au CNHU HKM.
E.A.T.
