« Ce qu’on a obtenu comme revalorisation n’est pas significatif par rapport à la revalorisation de salaire politique mais il faut reconnaître que sans la pression, on n’aurait même pas obtenu le peu qu’on a eu ». C’est l’appréciation du Secrétaire général de la Confédération Syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb), après la séance du mardi entre le chef de l’Etat et le patronat qui a débouché sur la revalorisation des salaires des agents de l’Etat. Selon Kassa Mampo, c’est la pression des travailleurs, les différentes manifestations, les protestations, les meetings et les marches qui ont fini par payer. « Les salaires de moins de 100.000 ont connu une augmentation de 40.000F, 100.000 à 200.000 de 35.000F, 200.000 à 500.000 de 30.000F et de 500.000 à 700.000 une augmentation de 10.000F. Ceux qui ont un salaire supérieur à 700.000 non pratiquement rien sinon ils se contentent que de la revalorisation du point indiciaire qui est de 3% », a fait savoir le Sg Cstb. S’agissant des retraités, Kassa Mampo a affirmé qu’il n’y a rien de consistant à leur niveau. Pour le cas des AME, le Sg a informé qu’ils sont portés à 11 mois sur 12 sans amélioration de leur salaire. « La situation s’est un peu améliorée mais pas considérablement parce qu’on dit que c’est trois ans après qu’ils peuvent encore faire un test pour savoir s’ils peuvent devenir agent contractuel de l’État », a-t-il expliqué. A le croire, le gouvernement est resté inflexible sur la hiérarchisation des salaires et avance que cela doit relever des initiatives des chefs d’entreprises privées.