Le mardi 29 novembre 2022 la probabilité est forte que la justice donne son verdict dans l’affaire portant décès de quatre patients au service réanimation du centre national hospitalier universitaire (CNHU) de Cotonou, décès survenu après une coupure d’électricité.
La première audience du procès de l’affaire CNHU au tribunal de Cotonou remonte au mardi 25 octobre 2022 . Elle a été renvoyée par le tribunal au mardi 08 novembre 2022. Au cours de cette deuxième audience, le ministère public a demandé le renvoi du dossier sous huitaine. Le juge en charge du dossier l’a donc renvoyé à ce mardi 22 novembre 2022.
Ce mardi 22 novembre 2022 a eu lieu le réquisitoire du ministère public ainsi que les plaidoiries de la défense au tribunal de Cotonou. Le premier substitut du procureur a requis une peine de deux ans d’emprisonnement dont un ferme contre les deux agents du CNHU impliqués dans cette scène funeste du 7 octobre 2022. Leministère public fait comprendre qu’il y a eu une négligence de la part des deux agents du CNHU poursuivis avec mandat de dépôt. Il requiert deux ans de prison dont un an ferme et une amende de 200 000 F CFA contre chaque prévenu, tous deux agents du CNHU.
Pour le compte des deux collaborateurs extérieur de l’hôpital, le parquet a demandé leur relaxe. Leur entreprise prestataire au Cnhu n’a rien à voir avec le drame, a déclaré sur Frissons radio la magistrate. La défense du chef service électricité a plaidé pour que son client soit relaxé. Selon l’avocat les responsabilités sont partagées.
Il faut préciser qu’à cette troisième audience, ce mardi, il a été demandé aux avocats en charge de la défense de faire leurs observations sur le rapport déposé par la SBEE sur le dossier. Me Kassa, avocat de la défense, a exprimé son regret de ne pouvoir faire ses observations sur le rapport. « Je n’ai pas eu le rapport. J’ai saisi le parquet du tribunal, la présidence, mais je n’ai pas eu ce rapport de la SBEE », a-t-il dit.
Les quatre prévenus sont poursuivis pour homicide involontaire. A l’audience de ce mardi 22 novembre, le ministère public a requis la relaxe au bénéfice du doute pour les deux agents de l’entreprise prestataire du Cnhu. Le ministère public soutient sa demande par l’inexistence de preuves à leur égard.
M.A Y