Dans le cadre de la lutte antiterroriste, six régions militaires pour l’armée de terre vont être créées, informe un décret signé par le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahima Traoré. Six légions de gendarmerie verront également le jour. Autre nouveauté : la mise sur pied de six bataillons d’intervention rapide au sein des forces armées.
La mission de ces nouvelles unités sera d’intervenir « le plus vite possible et le plus en avant », est-il précisé dans un décret paru lundi, « en privilégiant la mobilité et la puissance de feu ». Ces bataillons d’intervention rapide, nommés BIR en abrégé, seront ainsi sollicités pour assurer les escortes de grands convois logistiques au profit des Forces armées et de tout autre organisme ainsi que pour lutter contre le grand banditisme aux côtés des forces de sécurité intérieure.
Être plus mobile, plus réactif
Basés initialement à Ouagadougou, ces bataillons pourront être déployés sur toute l’étendue du territoire. Le décret précise que ces unités seront mises à la disposition du commandement des opérations du théâtre national dans le cadre des missions de sécurité du territoire national.
Chaque bataillon sera ainsi dirigé par un commandant, lequel sera placé sous l’autorité directe du chef d’état-major général des Armées. En créant ces unités, l’objectif affiché est clair : être plus mobile, plus réactif face à des groupes armés en perpétuel mouvement. Reste maintenant à savoir de combien d’hommes ces nouvelles unités seront composées et quels moyens leur seront alloués.