Ils y tenaient. Cette fois-ci, pour investir le Palais des gouverneurs. Mais, ils ne seront pas sur la liste des partis qui iront à l’assaut des électeurs et siéger à l’Assemblée nationale, 9è législature. Faute, cette fois-ci de « quitus fiscal » . A qui la faute ? A leurs responsables ? Qui ont positionné des candidats « débiteurs de la DGI » ? Nadine Okoumassoun, membre et candidate recalée du parti Les Démocrates, s’en prend au président de la République, Patrice Talon et déclare: » Rira bien qui rira le dernier » .
« Il est tombé dans son propre piège pensant avoir gagné. Mais c’est là même son échec. Le président Talon a eu la chance de se sauver de tout le tord qu’il a dû créer faute du refus de la possibilité d’alternance au pouvoir. (…) », critique dans un post sur sa page facebook et partagé dans les réseaux sociaux la jeune démocrate Nadine Okoumassoun. Et à la candidate recalée d’ajouter tout comme si elle était dans le secret des dieux : « Qui alors pour l’empêcher une révision prochaine de la constitution déjà révisée. Qui pour faire obstacle à un troisième mandat (…) Il aurait dû éviter ce piège. Rira bien qui rira le dernier… ». Nadine Okoumassoun, Membre du parti Les Démocrates et Candidate recalée aux législatives de 2023 s’en prend ainsi au président Talon. Elle qui croyait battre campagne et se faire élire députée au parlement béninois au soir du 8 janvier 2023. La candidate recalée oublie-t-elle que déjà en 2021, le président de la république, Patrice Talon a promis quitter le pouvoir en 2026?
A qui la faute? Aux responsables du parti « LD » …?
Début novembre 2022, le parti Les démocrates a déposé tout comme sept autres formations politiques sa candidature pour les législatives de 2023. Elle a même obtenu de la Cena le récépissé provisoire. Après les observations de la commission électorale, le parti du président Eric Houndété et du président d’honneur Boni Yayi avaient 72 heures pour déposer à la Cena les compléments à son dossier de candidature. Il manquait les quitus fiscaux de certains candidats, notamment Patrick Djivo, Justin Adjovi…. Lundi 14 et mardi 15 novembre 2022, des responsables du parti étaient à la DGI pour un compromis. Selon les informations, le parti propose de payer une partie des montants que doivent les candidats concernés et signer un engament pour solder par échéance, apprend-on. A l’arrivée, le parti n’a pas eu les quitus fiscaux escomptés. Les responsables n’ont donc pas pu faire de complément au dossier de candidature du parti qui sera donc absent aux législatives de 2023. Sauf miracle. Le parti ayant saisi la Cour. A qui la faute? Aux responsables qui ont positionné des débiteurs du fisc sur la liste de Les Démocrates? Et que dit Dr Boni Yayi, le président d’honneur du parti Les Démocrates?
Le président Talon a promis quitter le pouvoir en 2026
Réélu le 11 avril 2021, le président Talon a promis quitter le pouvoir en 2026, à la fin de son mandat en cours. Patrice Talon a pris cet engagement devant plusieurs organisations de la société civile africaine, comme Togo Debout et Tournons la page, le samedi 10 juillet 2021. « Il convient de limiter les mandats, a déclaré Patrice Talon. Quand on fait la balance – les avantages et les inconvénients – l’évidence est claire. Limiter les mandats est, à tous égards, au profit du peuple, plutôt que de laisser les uns et les autres rester éternellement dans la fonction. Vous avez absolument raison de prôner l’alternance. Je m’en soucie pleinement et je m’engage devant vous à la défendre, à en être témoin. », a-t-il déclaré.Pour faire cette promesse, le président Talon a choisi l’endroit et le moment : au cours du sommet citoyen pour la démocratie, la bonne gouvernance et l’alternance. Comprenez : la limitation des mandats des chefs d’États des pays de la Cédéao.
Organisé par plusieurs ONG telles que Togo Debout et Tournons la page, l’événement a débuté jeudi 8 juillet 2021 et s’est poursuivi jusqu’au dimanche 11 juillet 2021.Dans la matinée du samedi 10 juillet, Patrice Talon a fait une apparition au cours des travaux. Il a promis ne pas faire sauter le verrou de la Constitution béninoise qui limite à deux le nombre de mandats de 5 ans.
« Ne pas se prendre pour Dieu tout-puissant »
« Un exemple, ici, comme mes prédécesseurs, ce mérite, il n’est pas le mien ici, au Bénin, c’est un acquis pour nous », a souligné le président Talon. « Mes prédécesseurs l’ont montré ! J’ai simplement à faire comme eux, afin que ceux qui vont venir après continuent de faire comme nous. Nous devons donc œuvrer à remporter cela au Bénin. Chacun devra œuvrer à ce que ce soit durable. Mais vous, vous pouvez le porter au-delà de nos frontières, au-delà des frontières du Bénin. », a-t-il promis.
« J’ai en tout cas l’obligation de ne pas donner de leçons, a poursuivi Patrice Talon. Je suis honoré de défendre sur la terre béninoise cette vertu qu’on attend d’un gouverneur de ne pas se prendre pour Dieu tout-puissant, l’éternel, et d’avoir l’humilité de comprendre qu’un autre peut toujours mieux faire. » On se demande d’où Nadine Okoumassoun sort – elle alors ses allégations t?
A.C.C.