Le gouvernement a opté pour l’ouverture et la mise en fonction des cantines scolaires dès le premier jour de la rentrée scolaire en cours. Comme constat, plusieurs écoles d’enseignement primaire public manquent d’eau potable. Au nombre de ces écoles à cantines, celles de Kpassagambou et Warikpa dans la commune de N’Dali.
En lieu de place d’installations adaptées pour alimenter les cantines scolaires, les autorités ont recours à la mise en corvée des écoliers. Une situation qui est, en ce moment décriée sur les ondes de radios locales. Faiseurs d’opinion en font leurs choux gras. Qui pour se plaindre du vol de compteur d’eau de la Soneb et jamais retrouvée ni remplacée et d’autres pour déplorer le manque total d’installation de cette société dans leur établissement. Ainsi, plusieurs appels et doléances reviennent sur les lèvres comme un refrain de cantique. Les uns pour demander aux autorités communales et au gouvernement de pouvoir doter leur établissement de pompe à motricité humaine ou à défaut, l’installation de système de forage. Et les autres plaident pour la construction d’infrastructures adéquates pour sécuriser au mieux les réserves de vivres contre les inondations et des cas de vols souvent enregistrés du fait de manque de clôtures des écoles
Signalons par ailleurs, des situations similaires sont également signalées dans de nombreuses écoles de plusieurs localités du Borgou et dans plusieurs localités du septentrion où le manque de mobiliers et de diverses commodités sont à déplorer. Le gouvernement vise un taux de couverture d’au moins 72% en cantines scolaires au Bénin avec espoir d’améliorer cette prestation pour atteindre les 100% avant 2026. Des efforts supplémentaires restent donc à fournir pour atteindre cet objectif.
Ibrahim Yarou Djibril