Crue du fleuve Mono : Villages, écoles et plantations inondés à Athiémé, Lokossa et Dévé

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(Le maire d’Athiémé Saturnin Dansou appelle les bonnes volontés à l’aide)

Le fleuve Mono est sorti de son lit avec pour conséquence le débordement des eaux dans des exploitations agricoles, habitations et écoles. Dans les communes d’Athiémé, de Lokossa et de Dogbo ( arrondissement de Dévé), plusieurs villages et écoles sont sous les eaux et des plantation inondées.

Les villages de quatre des cinq arrondissements d’Athiémé, de Lokossa (Ouèdèmè notamment )  et l’arrondissement de Dévé dans la commune de Dogbo sont sous les eaux. A Athiémé, le constat a été fait par le maire Saturnin Dansou  en compagnie du président de la coordination des parents d’élèves et des agents de la police républicaine. C’est la désolation totale.

La crue du Mono a fait de nombreux dégâts

A Lokossa notamment à Adohoun et Ouèdèmè de même que dans la commune de Dogbo précisément dans l’arrondissement de  Dévé, frontalier au Togo,  les populations sont déboussolées. Des milliers d’hectares de plantations sont sous les eaux du fleuve Mono sorti de son lit.

Pour ce qui est du constat des dégâts à Athiémé, la délégation du maire s’est rendue dans plusieurs localités au moyen d’une barque motorisée de la Police républicaine en début de semaine. Le maire et les membres de son conseil ne dorment presque pas. Dans plusieurs localités, les eaux dictent leur loi aux habitations, aux animaux et aux écoles.

A Athiémé, le maire et son conseil communal s’inquiètent. A Atchannou, Adhamè, Adohoun, les populations souffrent. Les eaux dictent leur loi dans les champs. L’arrondissement d’Athiémé centre n’est pas épargné. Les eaux ont même occupé la résidence du maire.

La résidence du maire à la date du 19 septembre 2022

Par ailleurs, la reprise des classes n’a pas été effective dans plusieurs écoles d’Athiémé. Dans cette commune, 17 écoles sont inondées, selon le maire Saturnin Dansou. Des écoles de quatre des cinq arrondissements de la commune, à savoir Athiémé, Dédékpo, Atchanou et Adohoun sont inaccessibles. Ecoliers et élèves sont à la maison, de même que leurs enseignants. La rentrée scolaire n’a pas démarré. Un directeur de collège est inquiet. Après avoir sillonné plusieurs localités de sa commune en compagnie du président de la coordination de l’association des parents d’élèves, le maire  appelle à l’aide ceux qui ont l’habitude de venir en aide à la commune. Sa commune expérimente depuis deux ans un système, loger les sinistrés dans des familles d’accueil. Le maire Saturnin Dansou et sa commune pensent aussi délocaliser les élèves en attendant que l’eau ne se retire des écoles inondées. L’heure est aussi à la sensibilisation des populations qui s’entêtent à rester dans le lit du fleuve.

E.A.T.