Le Centre National de Production des Manuels Scolaires (CNPMS) est dissout. Conséquence, des parents d’élèves restés impayés depuis 8 mois perdent leur emploi à quelques jours de la rentrée scolaire 2022-2023 prévue pour le 19 septembre, des parents d’élèves.
Le Centre National de Production des Manuels Scolaires (CNPMS) est une structure sous tutelle du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP). Structure créée dans le cadre de la coopération bénino-allemande, le CNPMS vient d’être dissout.
Pour la petite histoire, le CNPMS a réalisé récemment et en un temps record les séquences des décodables CI et CP alors que la commande en Inde n’était pas encore disponible. Les travaux d’impression de procès-verbaux de compilation des résultats de l’élection présidentielle de mars 2016 ont été aussi réalisés par le CNMPS. En 2014, pour son rééquipement, le CNPMS a bénéficié d’une subvention de 2 milliards de francs CFA du Programme d’Investissement Public ( PIP). Cette manne financière a permis de mettre en place des machines de dernière génération pour la production des manuels scolaires. Seulement, selon les informations, les commandes reçues n’ont permis de faire fonctionner le Centre décemment encore moins d’entretenir les machines.
En 2016, faite lors des journées de réflexion qui ont connu la participation des représentants du ministère des Finances, de la société civile (Social Watch) et des membres de la cellule de passation des marchés publics, les acteurs ont suggéré le vote d’une loi dérogatoire pour permettre au CNPMS d’être exempté du processus des appels d’offres. Cette suggestion n’a pas été prise en compte.
Comme un coup de tonnerre dans un ciel nuageux, le 23 août 2022 Les travailleurs ont été informés de la cession et la dissolution du CNPMS. Pourtant, le Centre 8 mois d’arriérés de salaire à payer aux travailleurs. Par ailleurs, le ministre des Enseignements Maternel et Primaire a suspendu la semaine dernière le deuxième quart de la subvention accordée au CNPMS et qui a été lancée depuis avril dernier. A quelques jours de la rentrée scolaire 2022-2023, les travailleurs du CNPMS sont noyés dans un souci qui ne dit pas son nom.
A.C.C.