Plus de 200 milliards de fcfa sont subtilisés à l’Etat béninois chaque année par des tiers. La corruption et la mauvaise gestion des finances publiques font saigner l’économie béninoise. Dans son projet de société, l’ancien Premier ministre Pascal Irenée Koupaki annonce la fin d’un système. Et pour cause.
La mauvaise gestion des sociétés d’Etat est l’une des raisons qui justifient les difficultés de Trésorerie publique que vit le Bénin. Pourtant, les instruments et moyens de lutte pour l’assainissement des Finances publiques ne manquent pas de soins ; du moins en apparence… C’est peut-être la volonté politique des gouvernants qui fait défaut. La chose est d’autant plus vraie que le parlement béninois n’a pas pu s’empêcher d’interpeller entre temps le gouvernement, au sujet de l’utilisation faite des rapports d’audits lancés dans toutes les sociétés d’Etat. Et le cas des deux milliards disparus à la Sbee avait relancé le débat sur les scandales financiers sous le régime en place et qui sont en nombre croissant.
L’économie béninoise continue de saigner sous le coup de la mauvaise gestion, la corruption et autres formes de malversations financières, du fait d’un manque de rigueur et surtout de volonté politique dont font montre les différents régimes qui se sont succédés jusque-là. Si le régime Yayi a semblé manifester un intérêt particulier pour la lutte contre l’impunité au Bénin, on peut bien remarquer que son engagement s’est limité aux discours sans faits palpables et suffisamment concrets. On note le manque de volonté politique du régime. Plusieurs cas de scandales financiers ont été enregistrés. Mais les vrais auteurs ont souvent disparu. Et malgré la volonté du chef, rien n’a changé.
Pour ces élections présidentielles de février 2016, les béninois hésitent quant au choix à opérer parmi la pléthore de candidature en compétition. Parmi les candidats en lice, un annonce la rupture, donc la fin d’un système. L’homme qu’on l’aime ou pas a des qualités pour honorer cette promesse. Il a fait montre de ces qualités aux cotés de grands hommes d’Etat.
Pascal Irenée Koupaki, comme c’est de lui qu’il s’agit, avec ses trente sept (37) ans de vie professionnelle dont dix (10) dans la fonction publique et sept (7) au Bénin, a obtenu des succès. Partout où il est passé, Koupaki a impacté positivement ses collaborateurs et le peuple. Le président ivoirien, Alassane Ouattara, alors premier ministre avait fait appel au génie de PIK pour redresser l’économie ivoirienne. Le fonctionnaire international a donc mis au service de la Côte d’Ivoire ses compétences. Ce qui a permis un véritable redressement de l’économie ivoirienne très florissante aujourd’hui.
Koupaki mérite la confiance du peuple
Pascal Iréné Koupaki après cet exploit au coté de ce grand homme d’Etat ajouté aux longues années passées à la Bceao ; a rejoint Boni Yayi élu en 2006 qui lui fit appel. Il est nommé ministre de l’économie et des finances, du développement avant d’être promu premier 1er ministre. Au cours de son passage au ministère de l’économie, Koupaki a posé des actes qui méritent d’être passés en revue. On ne le dira jamais assez. Ministre, il a fait preuve de probité, de ponctualité, de bonne gestion et surtout de lutte contre la corruption. Qu’il vous souvienne, dans son élan de continuité, Koupaki a maintenu contrairement aux autres, le personnel de son prédécesseur. Avec cette équipe, il a obtenu des résultats probants. Malgré qu’il ait hérité de deux cent millions (200.000.000) des caisses de l’Etat, Koupaki a laissé plus de trois (3) mois de salaire à payer à tous les fonctionnaires béninois quand il quittait l’économie pour le développement.
Autre qualité, l’homme qui prône la Nouvelle conscience était le seul parmi les ministres du gouvernement à ne pas organiser des messes de remerciement à l’endroit de l’autorité suprême.
Le plus essentiel pour lui était l’obligation de travail bien fait et de reddition des comptes. En ce qui concerne la lutte contre la corruption et les concours frauduleux, Koupaki a démontré qu’il mérite la confiance du peuple. Il a organisé avec succès et sans polémique un concours de recrutement de plus de cinq cent (500) agents au profit de l’Insae lorsqu’il était ministre de développement. Makandjou Pascal Iréné Koupaki marquera certainement la rupture au sommet de l’Etat béninois. Il dégage l’allure d’un homme de consensus, de paix et de droiture. Il est aussi un champion en ponctualité. Pendant 7 ans, l’heure PIK est devenue une référence.
Koupaki détient aussi le palme en matière de gestion de crises sociales. Pendant son séjour au gouvernement, il a été l’un des principaux négociateurs pour faire cesser les grèves et ramener le calme au sein de la fonction publique. Les partenaires sociaux l’adulent pour cette qualité. Son management lui permet d’être un fin et bon négociateur.
Koupaki respecte aussi l’Autorité et la fonction républicaine. Pascal Irenée Koupaki incarne la rupture. Il est l’un des meilleurs pour ne pas dire le meilleur candidat pour ces élections présidentielles de février 2016.