Dans le cadre du lancement des rencontres d’information et d’échanges sur la Grande chancellerie de l’ordre national du Bénin ( GCONB), la Salle bleue du Palais des Congrès de Cotonou a abrité ladite activité dans la matinée de ce vendredi 15 juillet 2022. L’objet de la présente cérémonie s’inscrit dans la vision des nouveaux responsables de donner plus de visibilité à l’institution afin de se rapprocher plus des citoyens qui sont les premiers bénéficiaires de ses actions. Cette activité a connu entre autres la présence des présidents de l’Assemblée Nationale, de la Cour Suprême ,des autorités ministérielles, du préfet du Littoral des présidents et responsables de divers institutions.
La Grande Chancellerie est l’institution de la République du Bénin dont la fonction essentielle est l’identification et la récompense du mérite dans toutes les dimensions de la vie sociale et professionnelle. Elle est une institution complémentaire du pouvoir exécutif dont elle accompagne le fonctionnement harmonieux et efficace. Nonobstant ce rôle qu’elle incarne l’institution passe presque inaperçue. C’est en cela qu’a déclaré la vice présidente de la République dans son allocution, « la grande chancellerie de l’ordre national du Bénin dont le rôle est de reconnaître et de récompenser le mérite est quasi inconnue et souffre d’un manque criard de visibilité.» A cet effet , l’ activité portant sur le lancement des rencontres d’information est une des composantes des réformes qu’ambitionnent les responsables en vue d’une meilleure connaissance , de l’encrage organisationnel et institutionnel de la grande chancellerie d’une part et d’autre part de l’étendue et des limites de ses actions conformément aux dispositions légales. Ainsi, selon les explications du Vice grand Chancelier, des rencontres se dérouleront dans les chefs lieu des départements sur l’ensemble du territoire national et rassembleront des représentants au niveau décentralisé et déconcentré. «C’est donc une réponse à une diagnostic interne», a affirmé Falilou Adissa Akadiri Vice-grand Chancelier de l’ordre national du Bénin. Pour Mariam Tchabi Zimé Talata grande chancelière et vice présidente de la République du Bénin afin de permettre à la population béninoise de s’approprier du bien fondé de l’institution, de son bien être, de son fonctionnement et de ses activités , des programmes ont été inscrits dans le plan de travail annuel 2002. « Nous avons inscrit dans notre PTA 2022 un paquet d’activité dont la visée essentielle est la visibilité de notre institution », fait-elle savoir. Entre autres activités inscrite, il s’agit de l’édition et la diffusion du rapport d’activité 2021 de ladite institution , de la réalisation d’un documentaire sur la grande chancellerie , et de la réalisation d’une émission télévisée sur les personnes décorées. De même que l’octroi des prix du grand maître de remise aux meilleurs lauréats aux diverses compétences. À l’en croire l’objectif visé à travers cette dernière activité de rencontres d’information et d’échanges sur le fonctionnement, les activités ainsi que les perspectives de la grande chancellerie, c’est d’améliorer la visibilité de la structure et de renforcer sa contribution à l’émergence d’un nouvel état d’esprit au Bénin en vue de la bonne gouvernance . La grande chancellerie travaille à la perfectibilité des citoyens à la régénérescence de l’état béninois en récompensant le mérite et l’excellence, la grande chancellerie contribue également à l’amélioration de la qualité des ressources humaines par les hommages rendus au plus méritants. Parmi tant d’autres la grande chancellerie est l’une des principal levier de la bonne gouvernance du développement et de l’indépendance véritable du pays par la visibilité qu’elle donne au citoyen vertueux. Par conséquent, le Bénin doit se doter d’un système de motivation et d’émulation susceptible d’amener les citoyens à s’inscrire de façon durable dans une dynamique, dans une culture d’excellence et de mérite. Sur ce, il urge donc de travailler pour promouvoir les conditions d’émergence des actes méritoires. Pour pallier toutes médiocrité, il importe que « la grande chancellerie se réforme se métamorphose se réinvente de manière à être une institution de culture et de promotion des valeurs qu’elle récompense…il faut également au delà des récompenses travailler réellement à l’éclosion du mérite et de l’excellence qu’elle honore ….rendre transparent les processus de sélection des meilleurs à tout les niveaux …» a t-elle élucidé. De même qu’elle s’invite, la grande chancellerie, dans les établissements de formation passant du primaire au supérieur et rendre visible à travers différents canaux son rôle éminemment progressiste par la médiatisation et la diffusion de ses activités.
Pour relever le défi , la grande chancellerie a besoin de l’appui et de l’accompagnement de toutes les institutions étatiques ou non pour l’accomplissement de sa mission «vos contributions nous sont indispensable pour implanter la culture du mérite dans notre pays et rendre invisible transparente rigoureuse , objective et juste les différentes opérations de réalisation des tableaux de concours» a t-elle imploré. Les sociétés dans lesquelles le mérite et l’excellence ne sont pas récompensé s’interdisent tout progrès et se condamne à la stagnation et au recul ajoute-t-elle. À l’instar des autres institutions, la grande chancellerie se veut une institution physique crédible efficace et respectée pour récompenser le mérite et l’excellence. « Nous comptons sur vous tous pour la vitalité et visibilité de notre institution », a t-elle déclaré. Reconnaissante, la vice présidente Mariam Tchabi Zimé Talata a adressé ses reconnaissances les plus sincères au président Patrice Talon ainsi qu’aux autorités présentes.
Absente à cet événement c’est le chef de mission adjoint Camille Oyédiran Yabi qui a représenté la directrice représentante de la coopération Suisse, responsable du programme redevabilité au Bénin. Dans son allocution il a exprimé l’entière disponibilité de la coopération Suisse à toujours accompagner la grande chancellerie et la vice présidente de la République dans ses dynamiques.
Mireine A.YAHOUNGO
