Sommet de l’Union africaine : Prévenir le terrorisme, l’extrémisme violent et les coups d’État

Afrique

L’Union africaine tient un sommet, depuis ce samedi 28 mai, sur le terrorisme et les changements anticonstitutionnels à Malabo, en Guinée équatoriale. Du rappel du début du terrorisme à l’appel à l’esprit républicain des forces armées africaines, le président de la Commission de l’Union africaine fait un diagnostic et affirme qu’on ne plus accepter les changements anticonstitutionnels sur le continent.

Quatre discours ont marqué cette cérémonie parmi lesquels, celui du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat qui pose un véritable diagnostic.

« Le terrorisme et les changements anticonstitutionnels constituent deux défis majeurs qui freinent l’ambition de bâtir une Afrique nouvelle », a lancé le diplomate tchadien à la tribune en qualifiant les modifications de constitutions de « coups d’État rampants » car ils bloquent toute possibilité d’alternance et peuvent donc déboucher sur des coups d’État militaires ou bien des révoltes ayant, dans certains cas, un soutien manifestement populaire.

Et Moussa Faki Mahamat de poursuivre: « l’Afrique est sans doute le dernier continent au monde à vivre une telle intensité de terrorisme et où existent encore des changements anticonstitutionnels. Nous ne devons plus accepter cela », conclu-t-il.

Quant au président Équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, il a fermement condamné le terrorisme et appelé ses paires à une mobilisation des moyens pour mener une lutte acharnée contre ce phénomène qui plombe les efforts de développement et déstabilise tout sur son passage.

La session à huis-clos a déjà commencé. Une déclaration sera adoptée à la fin de la session.