(A Grand-Popo, le président du parti Les Démocrates remet un document à Essou et appelle à se débarrasser des textes crisogènes)
Les dirigeants du parti « Les Démocrates » ont pris part à Grand-Popo au dialogue politique organisé par Le Médiateur de la République, Pascal Essou pour des législatives apaisées en janvier 2023. Au sortir de cette concertation, Eric Houndété, président du parti « LD » a fait part à la presse de ses doléances au Médiateur.
Eric Houndété dit avoir signifié au Médiateur que son parti est « demandeur de paix, quémandeur de paix ». Les Démocrates « veulent être des acteurs privilégiés et exceptionnels de paix ». Ils ont pour cela mis le doigt sur ce qui a été à la base des violences dans le pays. Ils ont alors souhaité que les mêmes causes ne produisent les mêmes effets.
« Les conditions pour avoir des élections apaisées, transparentes et équitables, nous lui avons dit. En premier lieu tout ce qui concourt à l’exclusion, il faut s’en débarrasser. En second lieu, tous les textes, toutes les dispositions crisogènes qui cristallisent toutes les émotions, les ardeurs, il faut s’en débarrasser » a déclaré Eric Houndété. Il dit avoir également attiré son attention sur le fait qu’il « ne faut pas prendre prétexte de ce que nous souhaitons que les dispositions crisogènes soient enlevées pour créer d’autres dispositions tendant à favoriser les uns aux autres ».
Selon le président du parti Les Démocrates, les échanges avec le Médiateur de la République ont été fructueux. Il dit avoir même laissé un document contenant les propositions du parti LD au Médiateur Pascal Essou.
Le parti Les Démocrates continue de penser que pour un retour véritable de la paix, il faut libérer les prisonniers politiques, favoriser le retour d’exil des opposants, toiletter les textes crisogènes, faciliter le dialogue entre le chef de l’Etat et les partis politiques et faire en sorte que les instances judiciaires jouent leurs rôles et rassurent les populations. Ce dialogue politique, le parti Les Démocrates souhaite qu’il ait une bonne issue, apprend-on.
A la question de la libération des détenus politiques, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji dans une sortie médiatique a fait cas de la séparation des pouvoirs et expliqué que le gouvernement n’intervient pas dans la libération des prisonniers, un volet que prend en compte le secteur judiciaire.
Emmanuel A. T.