L’ordre national des avocats du Bénin a sacrifié à la tradition dans l’espace Uemoa. La Maison de l’avocat du Bénin vient de respecter la tradition en offrant un joyau pour un service à la justice béninoise.
Les avocats ont désormais un local au service de la justice du Bénin. C’est le bâtonnier Alfred Pognon qui a posé la première pierre le 13 novembre 1997, au moment de la prestation de services des avocats Luc Martin Hounkarin et de l’actuel Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Séverin Maxime Quenum. C’est le même ministre de la justice qui a débloqué les ressources pour terminer le joyau qui abrite le cordon ombilical des avocats du Bénin.
Prenant la parole, le bâtonnier en exercice, Prosper Ahounou a remercié ses prédécesseurs pour le travail abattu à la réalisation du siège des défenseurs des droits de l’homme. Mais avant, d’anciens bâtonniers ont mis à nu les manifestations de la beninoiserie qui n’ont pas permis la réalisation du joyau dans les délais requis. Une guéguerre entre magistrats et avocats, des magistrats partisans de raser le siège des avocats dans l’enceinte de la maison justice à Cotonou. Le bâtonnier Détchénou a expliqué de long en large les soubresauts de la mise en œuvre des travaux et la suite à donner aux activités.
La Maison de l’avocat est une réalité et c’est à l’actif du bâtonnier Prosper Ahounou qui a salué les efforts de ses prédécesseurs qui ont travaillé pour l’érection du joyau de la maison de l’avocat du Bénin.
A cette inauguration, il est noté la présence remarquable du président de l’ordre des avocats du Burkina. Le pays des hommes intègres brille à travers l’indépendance de la justice dans le processus de démocratisation.
Adrien HOUNVENOU