Pour une démocratie qui fonctionne bien avec des institutions de contre-pouvoir comme au Bénin, après le double attaque des djihadistes, il convient d’ouvrir une enquête parlementaire pour évaluer le risque et galvaniser le moral des troupes au front le long des frontières avec les voisins du Sahel.
Le ministre délégué en charge de la défense nationale, le chef d’état-major général des armées ainsi que le chef d’état-major de l’armée de terre sont appelés à défiler devant la commission Défense et sécurité du parlement. L’objectif de ce ballet est de faire le point de la situation sur le terrain ainsi que l’évaluation des risques et des menaces, selon un acteur de la sécurité, enseignants de sécurité publique à l’Université de New Jersey aux États unis d’Amérique. Le ministre de la sécurité, le directeur des services de liaison et de la documentation (Dsld) ainsi que le ministre des finances devront aussi plancher pour évaluer les besoins, la tactique et les stratégies du ressort des acteurs du haut commandement militaire.
Si on sait et nous ne pourrons tout étaler dans la presse que les conditions des soldats massés le long des frontières face aux assaillants ne sont pas des plus reluisantes, il convient de leur montrer que le gouvernement se soucie de leur survie. Le président de la commission Défense et sécurité du parlement et les membres de cette commission ont alors du boulot les heures à venir.
Adrien HOUNVENOU