Pas de ministère de la communication et de la poste au sein du nouveau gouvernement de Patrice Talon. Au téléphone sur la chaine locale de télévision, E-tele, ce mardi 25 mai, le chef de l’Etat Patrice Talon en a donné les raisons.
Avec la suppression du ministère de la communication, les médias sont désormais orphelins. Idem pour la Poste, craignent plusieurs. Des journalistes ont déploré le fait.
Au téléphone, le chef du gouvernement a justifié la décision du gouvernement. Le ministère de la communication est désuet. C’est un ministère qui ne devrait pas jouer le rôle de porte-parole du gouvernement qui en réalité est un poste de « propagande gouvernementale », selon Patrice Talon. Le ministre de la communication qui est censé s’occuper de la formation et du suivi des médias aussi bien du service public que du privé se trouve être donc un canal de propagande du gouvernement. Toute chose qui n’est pas indiqué, a expliqué le président Talon. Pour éviter cet état de chose, le chef de l’Etat a dû nommer un porte-parole du gouvernement à travers la personne du nouveau Secrétaire général adjoint du gouvernement Léandre Wilfried Houngbédji Celui-ci jouera donc le rôle de propagandiste du gouvernement.
Quant à la formation des journalistes et la subvention des médias, ce rôle est dévolu désormais à la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la communication ( HAAC) , informe le chef de l’Etat. En ce qui concerne le volet technologies, équipements et communication, il sera pris en charge par le ministère du Numérique.
S’agissant de la poste, selon le président Talon, elle s’occupe plus des affaires bancaires. Elle est alors affectée au ministère des finances. La poste sera présente dans toutes les communes du Bénin pour s’occuper du volet bancaire plus proche des populations, annonce le président de la république.
Pour Patrice Talon, le désormais ex ministre de la communication, Alain Orounla n’a pas du tout démérité. Il est appelé à d’autres fonctions, informe-t-il.
Armelle C. CHABI