Le ministre béninois de la communication, de la poste et porte-parole du gouvernement, Alain Orounla s’est prononcé jeudi sur les violences préélectorales au Bénin. Il a été reçu sur la Deutsche Welle, la Radio néerlandaise.
Des violences préélectorales sont survenues dans certaines villes béninoises notamment; Savè, Bantè, Tchaourou, Parakou, Cotonou etc et sont diversement appréciées. Selon les opposants, elles se justifient par le ras-le-bol des populations. Le gouvernement, lui, pense que les auteurs sont dans l’illégalité.
Selon le porte-parole du gouvernement, le ministre Alain Orounla, « les manifestations sont illégales ». Sur Deutsche Welle, le Ministre Alain Orounla a donné l’appréciation du gouvernement sur les manifestations.« Pendant deux jours, notre gouvernement a pris de la hauteur, a considéré que, bien qu’illégales, ces manifestations n’étaient que des mouvements d’humeur et qui ne mettaient pas en péril la paix publique et la vie des béninois. Dès lors que cette tolérance a été perçue comme des faiblesses, et compte tenu des risques de paralysie de certains axes routiers, des risques d’atteinte et de trouble à l’ordre public, et des menaces qui commençaient à peser sur des citoyens, le gouvernement a pris ses responsabilités. Force doit rester à la loi. », a-t-il déclaré.
Dans le pays, des routes ont été bloquées depuis trois jours à Savè, Bantè, Tchaourou et autres. Dans la matinée du jeudi 8 avril, des détachements militaires ont été dépêchés. Les militaires ont réussi à libérer certaines voies. A Savè on enregistre un mort et des blessés.
E.A.T.
