Joel AIVO s’est prononcé sur la prolongation du mandat de Patrice Talon ce 26 décembre 2020 à Godomey dans la commune d’Abomey-Calavi. De même que le collectif des associations et partis de l’opposition.
Selon le constitutionnaliste, « Le mandat du président Patrice Talon finit le 5 avril prochain à minuit. Aucune révision constitutionnelle ne peut avoir pour conséquence la prolongation du mandat en cours, ce n’est pas une question politique, c’est une question technique », a-t-il déclaré lors d’une de ses rencontres itinérantes.
En réaction à cette intervention de Joel AIVO, Bertin Koovi indique que « Le constitutionnaliste qui dormait en lui s’est réveillé ». « Quand Joël AIVO parle de constitution, il ne devait pas avoir de concurrent à part ceux à qui il fait allégeance, dont Théodore Holo et autres. Il est un peu malsain qu’il se taisa sur ces sujets…Le seul agenda politique au Bénin aujourd’hui, c’est d’exiger l’application des demandes des mamans du Bénin dans leur message le 31 octobre 2020 », a-t-il ajouté.
La fin du mandat ( 2016-2021) de Patrice Talon revient dans les discussions sur les réseaux sociaux également. Dimanche 27 décembre, des partis, associations et personnalités de l’opposition regroupés dans le collectif rappelle dans une déclaration que » la fin du mandat du président Talon pour le 5 avril 2021 à minuit et la passation de charge à son successeur qui doit impérativement intervenir le 6 Avril 2021 conformément aux dispositions de la constitution de 11 décembre 1990 sur laquelle il a prêté serment ». « Nous invitons toute l’opposition à se mettre ensemble avec le peuple béninois afin de poursuivre sans répit la lutte pour le rétablissement de la démocratie, de l’état de droit et des droits de la personne humaine », ont déclaré ces partis et associations.
Patrice Talon a pris fonction le 6 avril 2016 pour un mandat de cinq ans. Il a vu son quinquennat constitutionnellement prorogé jusqu’au 22 mai 2021 à minuit. Une prorogation induite par les réformes politiques visant à favoriser l’alignement des mandats électifs dès 2026, selon des députés de la 8è législature.
Emmanuel Amour T.