Le président de la Cour suprême Ousmane Batoko, accompagné des membres de son cabinet et des magistrats de la Cour a entamé lundi, par le tribunal de première instance de deuxième classe de Kandi, la » 8ème rencontre de la Cour suprême et les juridictions de fond, pour s’imprégner davantage des difficultés que rencontrent les justiciers dans l’accomplissement de leur mission.
Initiée depuis 2012 par le président de la cour suprême, cette 8ème rencontre, la dernière du mandat de Ousmane Batoko, a été l’occasion pour le président d’échanger avec les magistrats des juridictions de fond sur des thèmes d’actualité dont, » Les implications du principe de subordination hiérarchique pour les magistrats du parquet ».
Après la cérémonie d’ouverture au cours de laquelle le président du tribunal de première instance de deuxième classe de Kandi, Robert Tito a été officiellement installé, le représentant du garde des sceaux, ministre de la justice, Lawani Badirou, a salué les efforts du gouvernement pour rendre plus crédible la justice béninoise en tenant compte des réalités socio-culturelles des justiciables.
Pour le président Ousmane Batoko, « les justiciers se doivent de rendre justice aux justiciables dans l’impartialité et selon la déontologie du métier ».
» Les implications du principe de subordination hiérarchique pour les magistrats du parquet », »La responsabilité pénale du magistrat », »Les innovations de la loi 2020-08 du 23 avril 2020 portant modernisation de la justice et la mise en œuvre de ses dispositions transitoires et finales », » La justice est rendue au nom du peuple : signification et conséquences », sont les principaux thèmes qui ont fait objet de débats au cours desquels les magistrats sont intervenus pour éclairer la lanterne des participants.
Aussi, le processus de mise en œuvre des recommandations formulées à l’issue des différentes rencontres depuis 2012 a-t-il été présenté à l’assistance, et un comité de suivi évaluation mis sur pied par le secrétaire général de la Cour suprême, le Professeur Dandi Gnamou.
A L’issue de la séance, les participants, parmi lesquels Alexis Agboton, le premier président de la Cour d’Appel de Parakou, se sont réjouis du fait que les thèmes abordés ont comblé leurs attentes. Ils pensent que les magistrats sont suffisamment outillés pour faire face aux décisions qu’ils auront à prendre surtout que l’accent a été mis sur le principe de la subordination hiérarchique pour les magistrats du parquet.
Démarrée lundi, cette rencontre s’est achevée mardi à la grande satisfaction des acteurs présents.
Avec ABP