Les égreneurs privés, seuls perdants

Politique

307.254,785 tonnes de coton ont été produites au cours de la campagne cotonnière 2013-2014. La production est en nette progression d’année en année suite au retour de l’Etat aux affaires. Pendant que les producteurs jubilent et félicitent le gouvernement, des égreneurs perdants qui devaient s’en prendre à eux-mêmes se lancent dans une campagne d’intoxication.

L’égrenage du coton se poursuit. Il prendra fin le 31 juillet 2014, apprend-on de sources bien informées. À la date d’aujourd’hui, il reste 13.000 tonnes de coton non égrenées au lieu de 17.000 tonnes comme l’avancent certaines mauvaises langues.
Selon les acteurs du coton, la supposée perte par rapport à la campagne 2013-2014 dont parlent certains n’est que pure intoxication. En effet, depuis le retour de l’Etat dans la filière coton à travers le ministère de l’agriculture et la Sonapra, la production augmente d’année en année.

Les chiffres sont là et parlent d’eux-mêmes. Pour la campagne cotonnière 2011-2012, année de crise au moment où les privés géraient la filière, la production annoncée par ces privés est de 174.000 tonnes. Etaient aux commandes de la filière en ce moment, ceux qui se font appeler « experts » et « professionnel ».

Au retour de l’Etat à la tête de la filière au cours de la campagne cotonnière 2012-2013 la production cotonnière est de 240.000 tonnes. La nouveauté ici, il y a la subvention des intrants coton et l’augmentation du prix du kilogramme du coton graine. Quant à la précédente campagne cotonnière, celle de 2013-2014, le Bénin a produit 307.254,785 tonnes. Tous les contonculteurs des 52 communes productrices de coton ont été payés intégralement grâce à cette production pour un montant net de 51 143 599 119 F CFA.

« Le chien aboie, la caravane passe »

De vrais experts, à l’analyse diront que la courbe de la production cotonnière depuis le retour de l’Etat dans la gestion de la filière est ascendante. Le constat, la confiance est revenue dans le monde des producteurs. Ils sont plus que jamais déterminés à traiter avec les structures étatiques. Ils vouent aux gémonies les privés. Et pour cause.

Dans un village de Kandi au cours de la précédente campagne, un cotonculteurs a vu sa production s’élever à plus de huit (08) tonnes alors que par le passé il ne faisait que 3 tonnes selon les chiffres que lui donnent les privés. Pourtant, ce paysan n’a pas augmenté sa superficie de production.

Il est donc clair désormais, les seuls perdants ne sont d’autres que les cinq usines privées ayant délibérément choisi de se soustraire des activités d’égrenage. De sources concordantes, il est expliqué que ces privés pensaient que leur plan de sabotage allait empêcher le bon déroulement de l’égrenage. C’est sans compter avec le dynamisme et la détermination du Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche ainsi que du Directeur Général de la SONAPRA. L’égrenage s’est déroulé malgré le retard et s’est soldé par un résultat encourageant de 307.254,785 tonnes.
Désormais les paysans sont immunisés contre l’intoxication. Ils font siennes, l’adage selon lequel « le chien aboie la caravane passe », jubilent et félicitent le gouvernement avec une détermination affichée d’atteindre 400.000 tonnes de coton à la fin de la campagne 2014-2015. Alors que la tournée de sensibilisation effectuée par le président Boni Yayi les galvanise, ces privés en mal de publicité s’offre le vilain loisir de faire croire ce qu’il divulgue sous les toits. L’intoxication et de la mauvaise foi sont désormais le lot quotidien de ces privés. Des producteurs ne prennent pas au sérieux ce sabotage qui disent-ils s’arrête au seuil des bureaux.