A quelques mois de l’élection présidentielle de 2021 au Bénin, une majorité suscite la candidature de B.S. Les démarches pour que ce Béninois brigue la magistrature suprême du pays deviennent imposantes, apprend-on de sources concordantes.
Il ne s’est pas déclaré candidat pour l’élection présidentielle de 2021 au Bénin. Mais, B.S. se retrouve « porter par une majorité du pays ». Selon nos informations, des fils et filles du Bénin se mobilisent pour demander à l’homme d’être candidat à la présidentielle de 2021.
Les mêmes informations précisent que B.S. est l’une des éminences grises encore éligible. Plusieurs potentiels candidats étant en exil. Ses lieutenants parcourent déjà monts et vallées dans le pays et sont très déterminés à ratisser large pour leur candidat en 2021.Telle une vague bleue, la majorité en soutien à l’homme pour son élection à la tête du pays arrive bientôt, apprend-on.
Il est vrai, contrairement aux présidentielles antérieures, les candidatures pouvaient déjà être annoncées même à un an de l’échéance. Et à moins d’un an de la fin de son mandat, l’actuel locataire de la Marina n’a pas aussi « avisé » s’il sera candidat ou non en 2021. « Que l’actuel président soit candidat ou non, nous porterons B.S. au pouvoir ; il est l’alternative crédible à l’actuel locataire de la Marina », indique un cacique de cette majorité, selon nos informations.
Faut-il le préciser, le système de parrainage intégré au code électoral par les députés est une dure épreuve pour la candidature de potentiels candidats. Puisque n’ayant pas de députés à l’Assemblée nationale ni le nombre de Maires requis pour parrainer un candidat. Sur cette question, les leaders de la mouvance sont partagés. Récemment certains ont fait croire que les candidats de l’opposition peuvent être parrainés par des élus de la mouvance, tandis que d’autres estiment que l’esprit de la loi ne concorde pas à priori avec cette astuce.
C’est dire que si la candidature de B.S est une préoccupation majeure pour ses soutiens, ceux-ci appellent aussi à l’organisation d’une élection présidentielle inclusive, transparente, libre et consensuelle en 2021, apprend-on. Ils promettent œuvrer pour cette cause avec l’implication active de la communauté internationale et des institutions régionales dans le processus à venir pour garantir le respect du choix des citoyens et la vérité des urnes, conformément au protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance de la CEDEAO.
Alvine A. AGBOSSOU (Collaboration)