Le Conseil National du Patronat de la Presse et de l’Audiovisuel (CNPA) et l’Union des Professionnels des Médias du Bénin étaient en audience chez le Ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla.
Cette visite est le fruit de la volonté du Ministre Alain Orounla de discuter avec les faîtières des différents problèmes qui minent la profession des hommes des médias au Bénin. Evariste Hodonou et Zakiath Latoundji respectivement président du CNPA-BENIN et présidente de l’UPMB étaient au cabinet de l’autorité de tutelle avec leur bureau afin de faire part de certaines préoccupations urgentes de l’heure.
A en croire Evariste Hodonou président du CNPA-BENIN reçu en premier par le Ministre Alain Orounla, la presse béninoise est dans une situation qui suscite réflexion de la part de tous les acteurs. » Nos échanges avec le ministre ont porté sur la dernière décision de la HAAC qui interdit aux médias en ligne toute publication, le code du numérique, l’aide de l’État à la presse qui n’est plus disponible depuis quelques années ».
Pour sa part, la présidente de l’UPMB a salué cette ouverture du ministre à un échange avec les faîtières. Tout en évoquant les mêmes préoccupations, elle a fait le rappel de toutes les grandes activités menées par son association depuis son élection le 14 juillet 2019. Elle a insisté sur le problème de la carte de presse qui jusque-là reste un casse-tête pour tous les journalistes.
Le Ministre de la communication et de la poste Alain Orounla a salué les différentes organisations pour le travail qu’elles abattent pour une presse libre rayonnante malgré les goulots d’étranglement.
A l’en croire, » contrairement à tout ce qui se dit, la volonté du gouvernement n’est pas de laisser la presse et le ministère de la communication est le premier partenaire de la presse. Il n’y a aucune politique visant à museler la presse »
Sur la question de la carte de presse, le Ministre Alain Orounla a été claire » le ministre de la communication que je suis a joué sa partition depuis octobre pour que les cartes de presse soient disponibles »
Pour finir, il a souhaité que dans les tous prochains jours, le ministère de la communication et les faîtières créent un cadre d’échange qui permettra de réfléchir sur les réels problèmes de la profession. Une initiative appréciée par les différentes organisations professionnelles qui ont marqué leur accord et disponibilité pour que les choses changent une fois de bon dans le monde des médias.
Avec A.D.