En moins de 24 heures, deux proches collaborateurs du président de la République Paul Biya sont décédés du Covid-19. Le premier est le médecin personnel de Biya, le colonel médecin Marius Etoundi décédé le 22 mai 2020 et enterré le même jour.
Quelques heures après l’inhumation du médecin personnel de Biya, le chauffeur de celui-ci, également atteint du nouveau coronavirus a rendu l’âme. Avec ces deux, le chauffeur personnel de la première dame Chantal Biya est également décédé du même virus.
Le Covid-19 fait des ravages en plein palais présidentiel et autour du chef d’État. Le colonel médecin Marius Etoundi, médecin attitré de Paul Biya depuis trois décennies, est décédé de coronavirus à l’hôpital central de Yaoundé très tôt ce vendredi 22 mai , bien avant le petit matin.
“Tôt ce matin aux environs de 2h du matin je reçois un appel m’annonçant ton décès des suites de COVID-19 mon colonel médecin Etoundi Marius mon père tu me disais souvent que ” mon fils je détiens la vie de ce pays entre mes mains, ça fait plus de 30 années que je suis au service du chef de l’Etat son Excellence le président de la république Paul Biya, j’ai vu des gens venir et repartir devant moi mais moi je suis toujours là. Ma longévité auprès du chef de l’état est peut-être dû à ma discrétion et ma réserve.
Mon fils si tu appliques ces deux principes durant ton parcours professionnel alors tu n’auras pas de problème avec des gens.”
Mais aujourd’hui te voilà qu’on enterre sans hommages, après tous les services que tu as rendu à la nation. Tu étais mon conseiller sur qui je puisais la sagesse tu étais un patriarche j’ai beaucoup appris de toi et j’espère continuer tes œuvres. Mon père va et repose en paix que la terre de nos ancêtres te soit légère.”, confirme un sous-préfet qui rend hommage.
L’inhumation a déjà eu lieu clandestinement dans son village, avant même le lever du soleil. Après Joseph Nkot Wara le chauffeur de la Première dame décédé et inhumé dans les mêmes conditions, on peut désormais être très inquiet de ce qui se passe au cœur du palais présidentiel d’Etoudi.
S.E.
