Les centrales et confédérations syndicales ont boycotté l’invitation du gouvernement à une séance de travail prévue pour demain jeudi 14 mai 2020.
Les responsables syndicaux avaient sollicitée la rencontre par courrier en date du 7 mai. Ils espéraient cette séance de travail avant la reprise des activités pédagogiques le 11 mai, afin d’échanger avec les ministres des trois ordres de l’enseignement sur les mesures prises par le gouvernement lors du Conseil des ministres en sa séance du 6 mai. Surtout que dans leur analyse, ces mesures ne sont pas assez pertinentes pour assurer la sécurité des apprenants et éviter la propagation du coronavirus dans le rang des écoliers, élèves, enseignants et autres acteurs impliqués.
Avec la reprise des cours, les acteurs sociaux ont estimé que leur demande n’avait plus raison d’être. Ils ont ainsi tourné dos à l’invitation du gouvernement pour marquer leur indignation et leur insatisfaction sur les mesures prises par le gouvernement pour la réouverture des écoles.
Plusieurs propositions avaient été faites par les responsables syndicaux dans la perspective de la reprise des cours avec pour seul objectif, zéro risque de contamination des apprenants et enseignants au covid-19. L’une d’elle concerne la mise en vacances des élèves des classes intermédiaires et la reprise pour les élèves des classes d’examen. Cette proposition n’a été prise qu’en partie par les autorités gouvernementales qui ont décidé de la reprise pour tous les apprenants à l’exception des classes de la maternelle au CM1.
S.E.
