Les écoles ouvrent leurs portes le 11 mai prochain, a annoncé le ministre de l’économie et des finances dans une émission spéciale dimanche à la télévision nationale. Pour cette reprise, le SyNaPPeC fait des propositions au gouvernement
La pandémie du coronavirus a contraint le gouvernement a décréter la fermeture des écoles. Pour éviter la propagation de la pandémie. Pour avoir géré de « façon magistrale » cette pandémie du COVID 19, le SyNaPPeC du Secrétaire Général Thierry DOVONOU félicite le gouvernement et le Président Talon. Cette stratégie du gouvernement « Protéger, Tester et Isoler » était vraiment la meilleure. La population aussi est à remercier pour sa discipline. Ce n’était pas facile au départ, dit-il.
Pour la reprise probablement le 11 Mai 2020, le SyNaPPeC remercie la COSI et la CSA qui, dit-il, ont fait des propositions « que nous approuvons ».
Par ailleurs, le SyNaPPeC regrette qu’à l’instar des autres pays africains, le Benin n’ait pas pu offrir une continuité pédagogique (télé radios et réseaux sociaux) en direction de nos élèves (Bénin). Deux mois sans continuité pédagogique est un vrai gâchis dont les conséquences en terme de taux de décrochage (des élèves perdus pour l’école) sera très important: 20 à 30% dans certaines régions du Bénin.
Pour des raisons techniques, sanitaires et sociales, le SyNaPPeC propose en plus des mesures proposées par les centrales, les mesures suivantes :
– la reprise des cours par les classes d’examens(Terminale, 3eme et CM2) le 11 Mai(en 1/2 classe). Après deux semaines, vont suivre les classes intermédiaires ;
-la Mise en vacances d’office de toutes les 1669 Écoles Maternelles publiques (Statistiques 2020 Annuaire DPP/ MEMP 2018-2019). « Nous n’oublions pas les écoles maternelles privées dont le SyNaPPeC ne maîtrise pas l’effectif », ajoute M. DOVONON.
Selon le SG SyNaPPeC, « ces enfants de moins de 5 ans peuvent héberger le virus (réservoirs), se le transmettre vite et contaminer les enseignants et les parents et grands-parents.
-la mise en vacances des professeurs de Sport étant donné que dans leurs programmes d’études, il y a des activités de contact.
-La mise dans la bataille des Maires, des députés, des radios (nationale et locales) pour sensibiliser les populations afin de minimiser le décrochage. Un décrochage de 3% ou 5% est techniquement acceptable même si c’est un gâchis.
Secrétaire Générai DOVONOU Thierry exhorte les Béninois et Béninoises à éviter le risque de relâchement des gestes barrières.
Armelle C. CHABI