Les deux parties se retrouvent à 15h ce jour à l’Infosec

Politique

Les négociations gouvernement-syndicats reportées lundi dernier suite au refus des centrales syndicales Cstb, Cgtb, Cosi-Bénin, Cspib et Fésyntra-Finances d’accepter la présence dans la salle de représentants de l’Unstb et de la Csub reprennent dans l’après-midi de ce mercredi 05 février à l’Infosec de Cotonou.

Les deux parties se retrouvent à 15 heures à l’Infosec. Les membres du gouvernement rencontrent cette fois-ci les secrétaires des centrales syndicales Pascal Todjinou, Dieu donné Lokossou, Paul Issè Iko, Noel Chadaré, Christophe Dovonou et Laurent Metongnon de la Fesyntra-Finances sans Emmanuel Zounon de l’Unstb et son second. Le gouvernement démontre ainsi sa bonne foi de poursuivre le dialogue. Et le ministre du travail et de la fonction publique en charge du dialogue social, Martial Sounton est déterminé aux côtés de ses collègues à aller vite dans ses négociations afin de décrisper la tension sociale qui a cours dans le pays.
C’est le vœu des Centrales et Confédérations syndicales signataires du mot d’ordre de grève déclenchée depuis le 02 janvier dernier. Selon eux, les secrétaires généraux de l’Unstb et de la Csub n’ayant pas signé la motion de grève, ils ne sont pas autorisés à prendre part aux négociations.

Le gouvernement a donc eu une oreille attentive à la demande des secrétaires généraux des centrales syndicales. En prenant cette décision, le gouvernement manifeste sa volonté de voir tous les travailleurs reprendre le travail. C’est une porte ouverte à de fructueuses négociations. Pourvu que les syndicalistes mettent eux-aussi de l’eau dans leur vin.

Il est vrai, dans leur motion de grève, les syndicalistes réclament entre autres le limogeage du préfet des départements de l’Atlantique-Littoral, ¨Placide Azandé et du commissaire central de la ville de Cotonou, Pierre Agossadou, la restitution des défalcations opérées sur leurs salaires pour motif de grève, le relèvement du SMIG à hauteur de 60.000 FCFA dans les secteur privé et para-public et le payement aux agents de l’Etat y compris les enseignants des 25% d’augmentation décidés en 2011.

Et par rapport à cette dernier point des revendications, le gouvernement affirme avoir payé l’année dernière 5% et cette année 10% dont 5% payés à cette fin du mois. On aurait souhaité qu’avec ce pas du gouvernement, les syndicalistes en fassent aussi un pas et que chaque partie évite de radicaliser sa position et de sortir des muscles lors des négociations.