Par 61 voix pour, 19 contre et 00 abstention, l’assemblée nationale a adopté le budget général de l’Etat, exercice 2018.
La loi de finances pour la gestion 2018 s’équilibre en ressources et en charges à la somme de 1.862 milliards 918 millions en baisse de 147 milliards 668 millions par rapport à la loi de finances gestion 2017 soit une baisse de 7,3%.
Les ressources budgétaires pour 2018 s’établissent à 1.135 milliards 609 millions contre 1.007 milliards 725 millions en 2017 soit une hausse de 127 milliards 884 millions correspondant à un taux de progression de 12,7%.
Quant aux crédits ouverts dans le projet de budget de l’Etat pour la gestion 2018 en termes de dépenses, ils sont fixés à 1.406 milliards 318 millions contre 1 697 milliards 986 millions en 2017 soit une baisse de 291 milliards 668 millions correspondant à un taux de régression de 17,2%. Il faut noter que les ressources budgétaires en 2018 progresseront de 12,7% pendant que les dépenses régresseront de 17,2%.
Les charges quant à elles, évoluent également mais moins vite que les ressources. Elles se sont accrues de 21,6% correspondant à un montant de 14 milliards 200 millions. Ce qui induit une réduction de déficit qui s’établissent à 35 milliards 250 millions contre 40 milliards 958 milliards en 2017. Cette réduction de déficit se justifie par la mise en application des nouvelles dispositions du code des pensions (relèvement des taux de cotisation et affiliations des ACE), des actions de plusieurs natures sont définies pour accompagner ces dynamiques d’amélioration des recettes du Fonds National de Retraite du Bénin.
Outre les mesures reconduites, on note des mesures nouvelles, lesquelles concernent entre autres, l’actualisation de la nomenclature des frais de délivrance d’actes fonciers en République du Bénin, l’obligation de reversement au Trésor Public de la totalité des recettes de recouvrement, la revue à la hausse des redevances devant contribuer à la recherche agricole et du montant à l’embarquement, l’actualisation des valeurs des taxes et redevances relatives à l’exploitation et le contrôle de produits forestiers, l’exonération des droits et taxes de douane et de la TVA sur les camions neufs, l’institution d’une redevance sur la messagerie GSM à hauteur de deux (02) francs CFA sur chaque SMS et la reconduction de l’exonération des droits et taxes de douane et de la TVA sur les récipients pour gaz comprimés ou liquéfiés.
Au terme de l’article 33 de la loi organique n°2013-14 du 27 septembre 2013 relative aux lois de finances, le budget de l’Etat comprend le budget général, les budgets annexes et les comptes spéciaux du trésor.