L’année scolaire 2017-2018 est à nos portes. Si certains élèves filles s’affairent pour la reprise des classes, d’autres passeront leur temps au foyer ou auprès de leurs parents. Il s’agit notamment de jeunes filles ayant contracté des grossesses en milieu scolaire au cours de l’année 2016-2017. Au total, 2.763 cas de grossesses ont été enregistrés en 2016-2017, selon des statistiques rendues publiques par le ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle. Le département des Collines arrive en tête avec 472 cas. Il est suivi du Zou, du Borgou, de l’Atacora, de l’Ouémé…
Les chiffres sont alarmants. En témoignent les statistiques du ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle. Sur les 2.763 cas enregistrés l’année 2017-2018 en milieu scolaire au Bénin, le département des Collines arrivent en tête avec 472 cas. Il est suivi du Zou, du Borgou, de l’Atacora, de l’Ouémé… Quelles sont les raisons qui sous-tendent cette situation ? Plusieurs facteurs expliquent ces cas, selon un chef service promotion du genre. Entre autres, dit-il, « la fuite de responsabilité de certains parents, la pauvreté aigue, les pesanteurs psychologiques, l’inexistence d’aires de distraction le manque de communication sur la sexualité, et surtout la non application de la loi 2015-08 portant code de l’enfant en République du Bénin ». A quelques jours de la reprise des classes, des voix appellent à la recherche de solutions idoines pour parer cette situation afin que les efforts consentis dans le système éducatif ne soient pas anéantis par ces pratiques peu orthodoxes dont des enseignants et élèves sont parfois les auteurs. En dehors de l’application rigoureuse des textes pour arrêter ce fléau, il est demandé aux parents de prendre leur responsabilité tandis que les apprenantes sont invitées à une prise de conscience.