(Grâce à l’appui de l’AID Banque mondiale, 780.000 personnes seront les bénéficiaires directs du projet d’Augmentation de l’Accès à l’Electricité)
L’Association Internationale de Développement (IDA) appuie l’accès à l’énergie électrique au Bénin. La Banque Mondiale vient d’approuver un financement de 200 millions de dollars de cette structure pour aider le Bénin à améliorer l’accès aux services d’électricité pour les ménages, les entreprises et les services publics de base, informe un communiqué de l’institution.
Le Projet d’Augmentation de l’Accès à l’Electricité (P2AE) vise à augmenter l’accès des ménages, des entreprises et des infrastructures publiques du Bénin aux services d’électricité. Tel que prescrit dans les objectifs du PAG 2016-2021, l’accès universel à l’électricité est essentiel à l’augmentation de la croissance économique et à une prospérité partagée. Et pour y arriver, le gouvernement du Bénin devrait mobiliser un financement d’environ 2,12 milliards de dollars É-U afin d’atteindre l’accès universel d’ici 2030. Il faudra mobiliser les fonds alors. Le Bénin vient d’obtenir de l’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète un appui de 200 millions de dollars pour améliorer l’accès aux services de sécurité.
Dans le cadre du projet de mise à l’échelle de l’accès à l’électricité au Bénin , il est prévu des travaux de densification et d’extension pour renforcer l’accès aux services d’électricité du réseau aux ménages, aux petites et moyennes entreprises ainsi qu’à certains services publics de base. Cet appui de l’Association internationale de développement (Ida), précise le communiqué de presse de l’institution parvenu à notre rédaction, permettra d’améliorer l’accès à l’énergie électrique pour les ménages, les petites et moyennes entreprises et les services publics de base.
Ce financement sera consacré aux travaux de densification et d’extension du réseau sur environ 2000 km de lignes moyenne tension et 4000 km de lignes basse tension à construire ou à réhabiliter dans 1100 localités et 80 000 kVa de transformateurs installés. Plus de 20 000 éclairages publics seront installés dans les zones ciblées dans le cadre de ce projet qui impactera plus de 150 000 ménages (dont 25 % dirigés par des femmes), 1 000 petites et moyennes entreprises (dont 20 % dirigées par des femmes) et 500 services publics de base (écoles, centres de santé) seront raccordés au réseau.
« Cette opération offrira des avantages sociaux aux ménages et des opportunités commerciales aux micro, petites et moyennes entreprises qui ont besoin de l’énergie disponible et à moindre coût pour se développer », souligne Atou Seck, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin, cité dans le communiqué de presse. « L’électrification des écoles et des cliniques va permettre à coup sûr d’améliorer les indicateurs du pays en matière d’éducation et de santé », poursuit-il.
Le projet concernera environ 100 sites répartis à travers le pays dans les départements du Littoral, de l’Ouème, de l’Atlantique, du Borgou, de la Donga, du Zou, du Mono, des Collines, de l’Atacora, du Plateau, du Couffo et de l’Alibori. En outre, environ 150 000 ménages (dont 25 % dirigés par des femmes), environ 1 000 entreprises (dont 20 % dirigées par des femmes) et environ 500 infrastructures publiques seront raccordées au réseau dans le cadre du projet et l’installation d’environ 20 000 éclairages publics efficaces tels que des diodes électroluminescentes (LED) dans les zones ciblées par le projet.
Ce projet vient en complément au Projet d’amélioration des services énergétiques d’un coût de 60 millions de dollars en cours. Il contribuera à renforcer l’assistance technique et les capacités dans le secteur de l’énergie électrique qui a enregistré un bond quantitatif et qualitatif au cours de ces cinq dernières années au Bénin.
Selon les précisions, 780.000 personnes seront les bénéficiaires directs du projet d’Augmentation de l’Accès à l’Electricité.
Ce projet offrira des avantages sociaux aux ménages et des opportunités commerciales aux micro, petites et moyennes entreprises qui ont besoin de l’énergie disponible et à moindre coût pour se développer, selon Atou Seck, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin. Il ajoute que « le manque d’électricité empêche l’adoption de technologies modernes et diminue la qualité de la prestation de services tels que les soins de santé, l’éducation et d’autres services publics. L’électrification des écoles et des cliniques va permettre à coup sûr d’améliorer les indicateurs du pays en matière d’éducation et de santé ».
Le Projet d’Augmentation de l’Accès à l’Electricité soutiendra la mise en œuvre des réformes clés de la stratégie d’électrification du Bénin, en complément au Projet d’Amélioration des Services Energétiques de 60 millions de dollars en cours. Il financera aussi l’assistance technique et les activités de renforcement des capacités dans le secteur de l’énergie électrique.
Cette opération s’aligne sur les résultats de l’étude sur la planification indicative géospatiale de l’électrification achevée en novembre 2020, qui montre que d’ici 2025, environ 91% de la population du Bénin vivrait à moins de 7 kilomètres du réseau.
L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA permettent d’apporter des changements positifs dans la vie de 1,6 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.
A.C.C.