Niger : 15 soldats et 21 terroristes tués dans des combats près du Burkina Faso

Afrique

Au moins 15 soldats nigériens ont été tués le 22 juillet 2024 lors de combats dans la zone de Téra (sud-ouest), près du Burkina Faso, a annoncé ce 23 juillet le ministère nigérien de la Défense. « Lundi 22 juillet, une unité des Forces de défense et de sécurité (FDS) en opération s’est accrochée avec des groupes armés terroristes sur l’axe Bankilaré-Téra, aux abords du village de Fonéko », a-t-il affirmé dans un communiqué lu à la télévision publique, annonçant un « bilan provisoire » de 15 soldats tués. Il fait également état de trois soldats « disparus » et de 21 « terroristes » tués lors des affrontements.

Sept civils tués par des « terroristes » à Tillabéri

Sept civils ont été tués cette semaine par des « terroristes » dans un village de la région de Tillabéri dans l’ouest du Niger, près du Burkina Faso, a annoncé mercredi dernier  l’armée.

« Des terroristes à moto ont attaqué (cette semaine) le village de Dosso Kourégou, situé à environ 13 km au nord-ouest de Kokorou, en tuant sept civils et volé du bétail », indique l’armée dans son dernier bulletin des opérations. L’armée « assure que des opérations sont en cours pour traquer et neutraliser les auteurs ».

« En début de semaine », peu avant l’attaque de Dosso Kourégou, « des patrouilles de l’opération (antiterroriste) Niya » ont « neutralisé (tué) 13 terroristes » et « arrêté 29 autres » dans des zones à Dargol et Bankilaré, deux départements de Tillabéri et voisins de Burkina Faso, ajoute t-elle.

Kokorou est situé dans le département de Téra, où 20 soldats de l’opération Niya avaient été tués le 25 juin, dans une attaque menée par « une coalition de groupes armés ». En réponse à la mort des 20 militaires, l’armée avait lancé des opérations aériennes et terrestres, affirmant avoir tué « plus de 100 terroristes » en une semaine.

Le département de Téra est situé dans la vaste région de Tillabéri, au sein de la zone dite des « trois frontières » – entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso – devenue un repaire pour les jihadistes sahéliens affiliés à l’Etat islamique et Al-Qaïda.

Avec RFI & AFP