Invité jeudi 2 avril de la chaine de télévision ‘New World (dans la soirée), le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, a développé le plan d’urgence mis en place par le gouvernement togolais pour faire face à la crise du coronavirus.
Le ministre a reconnu que les recettes de l’Etat allaient être « perturbées » avec de nouvelles orientations budgétaires axées sur la santé, sur l’accompagnent des entreprises, des plus vulnérables et sur la relance économique.
L’Etat va consacrer des sommes importantes à la gestion de la crise sanitaire. Parallèlement, les couches les plus défavorisées vont bénéficier du soutien des pouvoirs publics.
Sani Yaya, en ces temps de crise sanitaire, a milité pour la discipline et la solidarité.
Comme annoncé mercredi par le président de la République, un Fonds de solidarité de 400 milliards de Fcfa (dont 100 milliards dédiés à la santé) va être lancé. L’Etat accordera une importante contribution avec l’appui espéré du FMI, de la Banque mondiale, de la BAD ou de la BID.
Les prévisions macro-économiques seront revues à la baisse et il sera impossible de d’atteindre les prévisions budgétaires, compte tenu d’une situation exceptionnelle. Tous les pays du monde sont dans la même situation.
Au niveau fiscal le gouvernement fera preuve d’une ‘grande souplesse et de garde ouverture’, a assuré le ministre. Les opérations de recouvrement seront adaptées pour assurer la pérennité des entreprises. Des reports d’échéances de 3 mois ont été annoncés. Les pénalités de retard seront gelées. L’objectif est de lever la pression fiscale sur les entreprises
Un effort sera également demandé aux banques pour accorder à leurs clients des facilités.
Sani Yaya a annoncé une série de mesures immédiates dont l’exonération de toutes les taxes sur l’importation de matériel médical et de médicaments rentrant dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
Le gouvernement a décidé de frapper fort sans perdre un seul jour.
Avec republioftogo